De nos jours, les mégadonnées (ou « Big data » en anglais) sont omniprésentes. Lorsque utilisées à bon escient, elles peuvent élargir le champ des possibles de la gestion de portefeuille de projets. Pourtant, l’homme gérait des portefeuilles et des projets avec succès bien avant l’avènement de l’ère informatique et la tendance des mégadonnées. Il est vrai que toute donnée complémentaire est bonne à prendre, mais elle ne vaut rien sans l’intellect humain qui va avec, même pour le meilleur des outils PPM.

Albert Einstein disait : “Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément.” En d’autres termes, avoir accès à une montagne de données ne garantit pas d’en tirer quoi que ce soit de profitable.

Des logiciels pour analyser et donner un sens aux 40 000 milliards de Go de Big Data

Généralement, les Big Data sont analysées de manière systématique afin de mettre en évidence des schémas et comportements qui ne sont pas encore manifestes. Cela revient, selon le célèbre adage, à chercher une aiguille dans une botte de foin. Par surcroît, la International Data Corporation (IDC) rapporte que l’univers du numérique sera 300 fois plus important en 2020 qu’il ne l’était en 2005 et qu’il concentrera alors 40 billions de giga-octets de données. Pour autant, seul 1% de ces données sont actuellement en train d’être analysées.

Même le logiciel le plus performant conçu pour capturer, piloter et donner du sens à l’information se trouve impuissant face à des données qui n’ont pas été correctement renseignées ou traitées au préalable : on parle là de “GIGO” (“Garbage in, garbage out” en anglais, signifiant que si les entrées d’un système sont mauvaises, les sorties le seront forcément aussi).

Par ailleurs, des entreprises manipulent des données projet dans pratiquement tous les domaines. Les compagnies d’assurance utilisent des données pour analyser les risques, tandis que les institutions financières les utilisent pour prédire les mouvements de stock. Les entreprises agricoles surveillent les situations météorologiques et les rendements des cultures, tandis que les centres commerciaux déterminent où est-ce que les adolescents achèteront leurs jeans et les femmes leur maquillage.

Les gestionnaires de projet et de portefeuille pour aider à analyser la Big Data

Malgré cela, les chefs de projets et responsables de portefeuilles doivent mettre les décisionnaires humains et les logiciels « dernier cri » sur un pied d’égalité s’ils désirent donner du sens aux données. En effet, la qualité de la prise de décision doit être équivalente à la qualité des données en elles-mêmes.

Nous voyons trop souvent des Big Data qui échappent au traitement et au bon sens humain, qu’il s’agisse de recommandations impromptues ou encore d’une gestion des ventes hasardeuse, nous préconisant, par exemple, des villages de retraite pour enfant.

Les décisions humaines doivent occuper un rôle central dans toute stratégie de portefeuille complexe, au risque pour les entreprises de déplaire à leurs intervenants et de nuire à leurs images de marque.

Surveillez les chiffres de près et assurez-vous que des membres d’équipe qualifiés les mettent à jour régulièrement. Le chemin vers des livrables de qualité est long : un outil PPM permet de rendre ce processus moins périlleux.

Les outils PPM d’automatisation de la gestion de portefeuille projets ont besoin d’une touche humaine pour améliorer l’analyse de la Big Data

Toutefois, les composantes automatisées d’un outil PPM ne peuvent briller sans impulsion humaine. Un logiciel comme Sciforma est certes intelligent, mais il n’est pas pour autant télépathe : il ne peut prédire les objectifs de votre société, ni si vos programmes sont alignés avec ces mêmes objectifs. Il ne peut pas faire preuve de créativité, ni trouver de solution miracle à un problème urgent.

À titre d’exemple, générer des rapports et analyser des résultats sont deux compétences bien distinctes. Si le responsable de portefeuilles n’a pas connaissance des références et des objectifs, et qu’il n’extrapole pas ces données en vue d’une stratégie, ces chiffres ne seront que des chiffres parmi tant d’autres. Rien de plus.

Dans une époque de changements incessants et profonds, les compétences humaines en matière de gestion sont capitales. Alors que l’on exige des entreprises qu’elles soient de plus en plus réactives et orientées données, les plus astucieuses d’entre elles ont recours à la gestion de portefeuilles de projets comme partenaire stratégique et non administratif. Cela implique du leader PPM moderne qu’il jongle avec un ensemble de compétences humaines plus complexes les unes que les autres : autorité, perspicacité, capacité d’analyse, expertise politique, diplomatie et accessibilité, pour n’en citer que quelques-unes.

Les gestionnaires de portefeuille de projets sont essentiels pour équilibrer l’utilisation du logiciel et les besoins individuels

La gestion de portefeuille de projets d’aujourd’hui doit trouver le bon équilibre entre les besoins de l’individu et les objectifs de l’entreprise. Quel que soit les outils numériques et les techniques en place, des ressources compétentes et dotées d’intelligence humaine sont et seront toujours indispensables afin de les exploiter de la meilleure manière qu’il soit. Sans oublier des responsables d’envergure, qui assurent la motivation et l’organisation des troupes.

Vous pouvez faire appel à des outils novateurs pour atteindre vos objectifs, mais n’en oubliez pas pour autant que l’outil vient après le réel. Priorisez le service client, faites preuve d’humanité et concentrez-vous d’abord sur l’homme, ensuite sur le moyen.

Pour en savoir plus sur Sciforma ou pour échanger sur ce sujet, veuillez me contacter à l’adresse suivante : mrieder@sciforma.com.

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